Le royaume australdien est le plus jeune pays de tout le continent mais son histoire n'en est pas moins riche. Jadis faisant partie intégrante de l'empire osvaldien, le royaume austral n'était qu'une province dans l'immensité du continent. Symboles de l'apogée osvaldienne, ses frontières sud marquaient l'expansion maximale de l'empire mais également ses limites.
C'est en l'an 249 du calendrier osvaldien que cette simple province devint isolée du reste de l'empire suite aux indépendances respectives des suandils et des altions. Certains historiens s'accordent à dire que cet événement marque le début de la civilisation australdienne, d'autres pensent que c'est l'indépendance de la province qui est l’événement qui la fonde. Il n'en reste pas moins que cet événement a profondément bouleversé la situation économique et politique de ces territoires.
L'empire délaissa cette province très éloignée de ses terres nordiques. En effet, le commerce y était compliqué, la circulation des informations était trop lente et alors qu'une loi s'appliquait dans l'empire au nord, elle ne rentrait en vigueur qu'une demi-saison, voire une saison plus tard au sud. Respectivement aux deux extrémités nord et sud d'Osvald, les deux parties de l'empire communiquaient mal et les hommes qui entreprenaient la traversée par la mer devaient avoir d'excellentes raisons pour réaliser un périple aussi long et dangereux. La voie terrestre était elle aussi compliquée et loin d'être exempte de dangers. Il fallait de nombreux titres de passage pour s'accorder une clémente approbation de circulation de la part des altions ou des suandils. Une fois que l'armée vous faisait plus ou moins confiance, il fallait être verni pour ne pas tomber sur des bandits et autres malandrins peu scrupuleux et nettement moins cléments.
La situation était particulièrement compliquée et pour y mettre fin, l'empereur Sidon offrit l'indépendance aux terres méridionales. Déjà moins riche et prospère que ses voisins, le pays s'affaiblit au fur et à mesure pendant 23 longues années sans que les dirigeants fantoches choisis par l'empire ne fassent quoi que ce soit pour améliorer les choses. Mais pour un homme, la situation n'avait que trop duré. Né dans les environs de Seir, Acilaw, un jeune fils de ferronnier, rempli de désespoir de voir le peuple laissé à son triste sort, élabora l'assassinat des dirigeants fantoches avec l'aide de quelques amis. La tentative d'assassinat faillit être un cuisant échec mais les gouverneurs furent pris au piège dans les flammes qui incendièrent tout le palais de la Seconde Nidolsel. L'incendie, qui dura toute la nuit, ravagea l'ensemble des appartements des pontifes. C'est au petit matin alors que les habitants s'éveillaient qu'ils assistèrent pantois à la scène. Acilaw proclama le renouveau du pays et la distribution de fonds pour tout ceux désireux de faire du pays, une nation glorieuse et riche.
La nouvelle se répandit à vive allure dans tout le pays et les habitants se soulevèrent contre les dernières autorités tyranniques. La capitale fut renommée Thoscat. Comme promis, les caisses de l'état furent vidées et les fonds furent distribués aux populations. Très vite les villages furent à nouveau plein d'activité, les ports étaient bondés, les champs poussaient comme des pâquerettes le long du Don des Dieux. De nouvelles citadelles furent reconstruites.
Sept ans plus tard, Acilaw mourra d'une violente maladie laissant le pays sans réel système politique organisationnel. Les dirigeants se succédèrent et peu à peu une monarchie fut instituée. Les rois se succédaient grâce à la légitimité qu'ils avaient acquis tout au long de leur vie. Ainsi, un homme se faisait remarquer et s'assurait la légitimité du peuple pour renverser l'actuel roi. Il n'en est plus tout à fait ainsi aujourd'hui car des élections ont lieu pour déterminer qui sera le prochain roi. Ce système a été mis en place par Kenazan, cinquième roi depuis la mort d'Acilaw. Kenazan décida de créer une chambre de magistrats, élus par le peuple, qui eux-même désigneraient le successeur parmi les prétendants en tenant compte évidemment de la popularité de chacun.
Le royaume ainsi établi prit le nom de royaume australdien et ses habitants se firent appelés australdiens, combinaison de « austral » et de « osvaldien ». Les rois se succédèrent les uns après les autres, chacun prenant part au développement du pays.
En 340, le roi Pargal ordonna la fouille et le forage des versants des Montagnes Brumeuses ainsi que des montagnes du sud. Il fut rapidement traité de fou car selon certains on avait jamais rien trouvé d'intéressant dans ces montagnes sombres et éloignées. Des excavations impressionnantes furent pourtant mises en place. Des milliers de personnes furent mobilisées pour creuser et dénicher des matières premières. Les détracteurs de Pargal furent médusés lorsque les premiers gisements furent découverts. Aussitôt, des mines en nombre important furent construites et les australdiens se réjouissaient tous ensemble de ces découvertes qui allaient rendre leur pays encore plus riche. L'économie décolla de plus belle. Le royaume pouvait enfin être en autosuffisance concernant les ressources naturelles indispensables tel que le fer, le charbon et la pierre.
Les mesures visant à aider et améliorer les conditions de vie du peuple se suivirent jusqu'à notre époque. Les terres agricoles se multiplièrent et des exploitants en chef furent désignés par le pouvoir royal afin de contrôler les récoltes et les cultures. Tout devenait rationalisé et les vivres étaient acheminés selon des règles bien précises. Le pouvoir royal s'immisçait beaucoup dans les affaires du commerce mais les populations n'y voyaient pas d'inconvénients. Les résultats étaient là.
Les rois tel que Senvor ou bien plus récemment, Iduri, accentuèrent davantage cette présence royale dans toutes sortes de domaine afin d'améliorer les rendements. Tous les objectifs au cours du dernier siècle ont été de rendre le pays plus fort, plus riche afin qu'il devienne une puissance aussi importante que l'empire osvaldien. Le royaume devait devenir le symbole de la prospérité et du progrès.
Un terrible événement arriva il y a dix ans de cela. La population le redoutait déjà depuis quelques années et sa crainte fut fondée. L'an 475 fut une période très difficile pour le royaume. Une violente sécheresse s'abattit sur l'ensemble du territoire privant les terres de précipitations pendant 137 jours. Les récoltes furent un désastre et seul un quart réussit à être conservé. Durant ces longues décades, des centaines de vieillards et de nourrissons moururent. L'eau devenait rare et le Don des Dieux ne pouvait pas étancher la soif du peuple entier. Les villes étaient devenues invivables et ressemblaient à des cloaques. Elles furent désertées par les populations pendant un temps. La catastrophe fit des milliers de victimes humaines et des dizaines de milliers de victimes animales. Les gens affluaient sur les littoraux espérant trouver un peu de fraîcheur car c'est tout ce qu'ils pouvaient espérer trouver puisque l'eau douce était en trop peu de quantités : les étangs et cours d'eau étaient à sec et l'eau mit bien du temps avant de réapparaître. Seul la région de La Goutte était épargnée. Les rares villageois de cette région firent maints efforts pour apporter leur aide en acheminant eau et vivres. Mais cela était bien trop insuffisant. Les prières envoyés à Melkior se firent très nombreuses et la pluie revint alors que tout espoir semblait perdu.
La situation se régla d'elle-même mais pendant deux années, le royaume australdien en soufra énormément. Les années qui suivirent eurent des zéphyrs plutôt frais et pluvieux si bien que des réserves d'eau potable furent créées un peu partout aux alentours des excavations de Pargal, près des sources du Don des Dieux. Cette catastrophe marqua les australdiens et fut nommée le Fléau. Le royaume a tenu bon et est ressorti encore plus résistant de cette tragédie. Elle a laissé des cicatrices profondes : de nombreux étangs et lacs ont été asséchés à jamais et certaines plaines de verdure ne le sont plus.
Aujourd'hui on peut conclure en disant que le pari a été relevé et que l'idéologie d'Acilaw est toujours d'actualité. Le peuple a reprit confiance en lui et est à nouveau déterminé et plein d'espoir pour le futur malgré les difficultés qui subsistent.
C'est en l'an 249 du calendrier osvaldien que cette simple province devint isolée du reste de l'empire suite aux indépendances respectives des suandils et des altions. Certains historiens s'accordent à dire que cet événement marque le début de la civilisation australdienne, d'autres pensent que c'est l'indépendance de la province qui est l’événement qui la fonde. Il n'en reste pas moins que cet événement a profondément bouleversé la situation économique et politique de ces territoires.
L'empire délaissa cette province très éloignée de ses terres nordiques. En effet, le commerce y était compliqué, la circulation des informations était trop lente et alors qu'une loi s'appliquait dans l'empire au nord, elle ne rentrait en vigueur qu'une demi-saison, voire une saison plus tard au sud. Respectivement aux deux extrémités nord et sud d'Osvald, les deux parties de l'empire communiquaient mal et les hommes qui entreprenaient la traversée par la mer devaient avoir d'excellentes raisons pour réaliser un périple aussi long et dangereux. La voie terrestre était elle aussi compliquée et loin d'être exempte de dangers. Il fallait de nombreux titres de passage pour s'accorder une clémente approbation de circulation de la part des altions ou des suandils. Une fois que l'armée vous faisait plus ou moins confiance, il fallait être verni pour ne pas tomber sur des bandits et autres malandrins peu scrupuleux et nettement moins cléments.
La situation était particulièrement compliquée et pour y mettre fin, l'empereur Sidon offrit l'indépendance aux terres méridionales. Déjà moins riche et prospère que ses voisins, le pays s'affaiblit au fur et à mesure pendant 23 longues années sans que les dirigeants fantoches choisis par l'empire ne fassent quoi que ce soit pour améliorer les choses. Mais pour un homme, la situation n'avait que trop duré. Né dans les environs de Seir, Acilaw, un jeune fils de ferronnier, rempli de désespoir de voir le peuple laissé à son triste sort, élabora l'assassinat des dirigeants fantoches avec l'aide de quelques amis. La tentative d'assassinat faillit être un cuisant échec mais les gouverneurs furent pris au piège dans les flammes qui incendièrent tout le palais de la Seconde Nidolsel. L'incendie, qui dura toute la nuit, ravagea l'ensemble des appartements des pontifes. C'est au petit matin alors que les habitants s'éveillaient qu'ils assistèrent pantois à la scène. Acilaw proclama le renouveau du pays et la distribution de fonds pour tout ceux désireux de faire du pays, une nation glorieuse et riche.
La nouvelle se répandit à vive allure dans tout le pays et les habitants se soulevèrent contre les dernières autorités tyranniques. La capitale fut renommée Thoscat. Comme promis, les caisses de l'état furent vidées et les fonds furent distribués aux populations. Très vite les villages furent à nouveau plein d'activité, les ports étaient bondés, les champs poussaient comme des pâquerettes le long du Don des Dieux. De nouvelles citadelles furent reconstruites.
Sept ans plus tard, Acilaw mourra d'une violente maladie laissant le pays sans réel système politique organisationnel. Les dirigeants se succédèrent et peu à peu une monarchie fut instituée. Les rois se succédaient grâce à la légitimité qu'ils avaient acquis tout au long de leur vie. Ainsi, un homme se faisait remarquer et s'assurait la légitimité du peuple pour renverser l'actuel roi. Il n'en est plus tout à fait ainsi aujourd'hui car des élections ont lieu pour déterminer qui sera le prochain roi. Ce système a été mis en place par Kenazan, cinquième roi depuis la mort d'Acilaw. Kenazan décida de créer une chambre de magistrats, élus par le peuple, qui eux-même désigneraient le successeur parmi les prétendants en tenant compte évidemment de la popularité de chacun.
Le royaume ainsi établi prit le nom de royaume australdien et ses habitants se firent appelés australdiens, combinaison de « austral » et de « osvaldien ». Les rois se succédèrent les uns après les autres, chacun prenant part au développement du pays.
En 340, le roi Pargal ordonna la fouille et le forage des versants des Montagnes Brumeuses ainsi que des montagnes du sud. Il fut rapidement traité de fou car selon certains on avait jamais rien trouvé d'intéressant dans ces montagnes sombres et éloignées. Des excavations impressionnantes furent pourtant mises en place. Des milliers de personnes furent mobilisées pour creuser et dénicher des matières premières. Les détracteurs de Pargal furent médusés lorsque les premiers gisements furent découverts. Aussitôt, des mines en nombre important furent construites et les australdiens se réjouissaient tous ensemble de ces découvertes qui allaient rendre leur pays encore plus riche. L'économie décolla de plus belle. Le royaume pouvait enfin être en autosuffisance concernant les ressources naturelles indispensables tel que le fer, le charbon et la pierre.
Les mesures visant à aider et améliorer les conditions de vie du peuple se suivirent jusqu'à notre époque. Les terres agricoles se multiplièrent et des exploitants en chef furent désignés par le pouvoir royal afin de contrôler les récoltes et les cultures. Tout devenait rationalisé et les vivres étaient acheminés selon des règles bien précises. Le pouvoir royal s'immisçait beaucoup dans les affaires du commerce mais les populations n'y voyaient pas d'inconvénients. Les résultats étaient là.
Les rois tel que Senvor ou bien plus récemment, Iduri, accentuèrent davantage cette présence royale dans toutes sortes de domaine afin d'améliorer les rendements. Tous les objectifs au cours du dernier siècle ont été de rendre le pays plus fort, plus riche afin qu'il devienne une puissance aussi importante que l'empire osvaldien. Le royaume devait devenir le symbole de la prospérité et du progrès.
Un terrible événement arriva il y a dix ans de cela. La population le redoutait déjà depuis quelques années et sa crainte fut fondée. L'an 475 fut une période très difficile pour le royaume. Une violente sécheresse s'abattit sur l'ensemble du territoire privant les terres de précipitations pendant 137 jours. Les récoltes furent un désastre et seul un quart réussit à être conservé. Durant ces longues décades, des centaines de vieillards et de nourrissons moururent. L'eau devenait rare et le Don des Dieux ne pouvait pas étancher la soif du peuple entier. Les villes étaient devenues invivables et ressemblaient à des cloaques. Elles furent désertées par les populations pendant un temps. La catastrophe fit des milliers de victimes humaines et des dizaines de milliers de victimes animales. Les gens affluaient sur les littoraux espérant trouver un peu de fraîcheur car c'est tout ce qu'ils pouvaient espérer trouver puisque l'eau douce était en trop peu de quantités : les étangs et cours d'eau étaient à sec et l'eau mit bien du temps avant de réapparaître. Seul la région de La Goutte était épargnée. Les rares villageois de cette région firent maints efforts pour apporter leur aide en acheminant eau et vivres. Mais cela était bien trop insuffisant. Les prières envoyés à Melkior se firent très nombreuses et la pluie revint alors que tout espoir semblait perdu.
La situation se régla d'elle-même mais pendant deux années, le royaume australdien en soufra énormément. Les années qui suivirent eurent des zéphyrs plutôt frais et pluvieux si bien que des réserves d'eau potable furent créées un peu partout aux alentours des excavations de Pargal, près des sources du Don des Dieux. Cette catastrophe marqua les australdiens et fut nommée le Fléau. Le royaume a tenu bon et est ressorti encore plus résistant de cette tragédie. Elle a laissé des cicatrices profondes : de nombreux étangs et lacs ont été asséchés à jamais et certaines plaines de verdure ne le sont plus.
Aujourd'hui on peut conclure en disant que le pari a été relevé et que l'idéologie d'Acilaw est toujours d'actualité. Le peuple a reprit confiance en lui et est à nouveau déterminé et plein d'espoir pour le futur malgré les difficultés qui subsistent.